3 formes de sources d’infiltrations d’eau extérieures

A part le toit et les murs, il existe 3 formes de formes de sources d’infiltrations extérieures de l’eau.

Les infiltrations par les ouvertures

Fenêtres et portes constituent des points d’entrée privilégiées pour la pluie projetée par le vent.

Liaisons entre la maçonnerie et la menuiserie

Les infiltrations les plus courantes concernent des liaisons entre la maçonnerie et la menuiserie.

Les 2 éléments ne réagissent pas de la même façon aux contraintes qu’ils subissent. Il est donc normal de constater l’apparition d’espaces entre le cadre dormant d’une fenêtre et le tableau.

Ces défauts seront facilement corrigés avec un mastic élastomère.

Application du mastic élastomère

Application du mastic élastomère

Joints entre les éléments battants et le dormant

L’eau peut aussi s’infiltrer par les joints entre les éléments battants et le dormant de la menuiserie.

La fenêtre ou la porte coincent. Le jeu n’est pas régulier, la pluie en profite.

Le problème sera résolu en rectifiant les frottements au rabot puis en posant un joint d’étanchéité, à l’air et à l’eau, comme un boudin de mousse, un joint profilé en V, élastomère ou métallique.

Défaut de pose

La dernière cause d’infiltration par les ouvertures est le fait d’un défaut de pose.

Toutes les menuiseries reposent sur un rejingot, le bord arrière, relevé, de l’appui maçonné.

Ce rejingot est destiné à éviter que la pluie ne s’écoule sous la menuiserie ou stagne sous celle-ci et la fasse pourrir.

Une fenêtre mal posée repose en plein sur son appui. Les infiltrations sont inévitables.

Dans ce cas, s’agissant d’un désordre de pose, faites jouer la garantie décennale et faites reposer l’ouverture.

Les infiltrations par le terrain

Le sol et le sous-sol sur lesquels est édifié un bâtiment sont de véritables éponges qui absorbent une très grande partie de l’eau et de la pluie.

Celle-ci rejoint ensuite les nappes phréatiques, les sources puis les cours d’eau, lorsqu’elle n’est pas absorbée par la végétation ou évaporée par le soleil.

Malgré les croyances populaires, l’eau dans le sol forme rarement des lacs et des galeries souterraines.

Il faut, pour cela, une structure de sol particulière et des millions d’années d’érosion. Ce type de relief existe localement en France, dans les Causses par exemple.

Mais le plus souvent, l’eau est effectivement conservée dans des structures comparables à des éponges. Il s’agit de matériaux poreux, hydrophiles, coincés entre des couches imperméables, en argile par exemple.

De ce fait, lorsque l’eau est abondante, le sol gonfle et, en cas de sécheresse, il s’affaisse. Selon leur disposition et leur emplacement, ces poches prennent le nom de nappe d’eau, phréatique ou aquifère.

Lorsque le niveau de la nappe remonte et dépasse le point bas des fondations, l’eau exerce une pression sur la maçonnerie et la traverse par des fissures : la cave est inondée.

Dans les constructions neuves, lorsque la présence d’une nappe est constatée, les fondations sont isolées du terrain environnant par un procédé de cuvelage.

Dans de l’ancien, la technique consiste à appliquer un enduit d’étanchéité à l’extérieur des fondations après avoir creusé une fosse. Cette imperméabilisation est complétée par celle de la dalle en sous-sol ou la réalisation de celle-ci lorsqu’elle n’existe pas.

Cette technique est valable lorsque les infiltrations sont limitées au simple suintement des murs.

Si votre cave est inondée après chaque période de fortes pluies, n’attendez pas de miracle. Prévoyez malgré tout un système de pompage automatique, au débit suffisant pour faire face à la montée des eaux.

Les remontées capillaires

Les remontées capillaires

Les remontées capillaires

Les remontées capillaires constituent une autre manifestation de la présence d’eau dans le sol.

Elles se manifestent par l’existence d’une zone humide, localisée de façon nette au bas des murs, parallèle au plan du terrain, sur une hauteur qui peut atteindre 1,50 m au-dessus de celui-ci.

Il s’agit d’un phénomène physique particulier qu’il est possible d’illustrer avec un morceau de sucre.

Il suffit de le poser sur une goutte de café pour constater que ce dernier remonte et se diffuse dans le sucre.

Dans un mur, le phénomène est identique. S’il est poreux et en contact avec l’eau, celle-ci remonte par les capillaires, des réseaux minuscules qui font partie de la structure interne du matériau.

Plus les capillaires sont fins, plus l’eau remonte. Elle est stoppée par l’évaporation et par la force inverse exercée par la gravité terrestre. Cela explique la limite nette constatée.

Le seul moyen d’éviter ces remontées est de réaliser une barrière étanche dans l’épaisseur même du mur.

En effet, l’imperméabilisation des parois ne limite pas le phénomène. Au contraire, en réduisant l’évaporation naturelle, il l’amplifie.

Dans le neuf, les remontées capillaires sont stoppées par la mise en place d’une bande de rupture en pied de mur. Dans l’existant, la technique consiste à injecter un imperméabilisant.

Un commentaire

  1. moussi jean paul

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