Tous les outils de la maçonnerie

Pour construire, le maçon utilise d’abord des instruments de mesure et de traçage pour effectuer puis vérifier l’implantation et la rectitude de l’ouvrage. Il utilise ensuite des outils spécifiques.

Les instruments de mesure et de traçage

Les instruments de mesure et de traçage

Les instruments de mesure et de traçage

Le mètre

Il faut choisir de préférence un double-mètre pliant métallique à cinq branches. Les chiffres doivent être bien gravés. Tenir le mètre toujours très propre en évitant de le souiller de ciment. Eviter également de l’abandonner déplié sur le sol.

L’équerre

L’équerre de maçon est généralement en acier forgé. Vérifiez-la lors de l’achat par « retournement ». C’est un outil fragile, aussi doit-elle être rangée après utilisation dans la caisse à outils pour qu’elle ne se fausse pas sous quelque choc.

Le niveau

Il sert à vérifier l’horizontale. Il comprend un fût en bois ou en métal, percé d’une lumière où se trouve une petite fiole convexe contenant un liquide no gélif. Une bulle qui y est emprisonnée indique, entre des repères, le dénivellement observé.

Le fil à plomb

Il matérialise la direction prise par un corps en chute libre. Il comprend une masse tronconique (le plomb), suspendue à une ficelle (le fouet) sur laquelle coulisse une plaque carrée (le chas) dont le côté est égal au diamètre de base du plomb.

La règle

Le contrôle de la rectitude (assurée au cours des travaux par un cordeau) s’effectue à l’aide d’une règle bien droite. Choisir soigneusement cette règle en visant le « chant » du bois ; on dit que l’on « dégauchit la règle ». Appliquée contre le parement d’un mur comme une ligne droite sur un plan, la règle doit y être contenue tout entière. Ne pas exposer la règle aux intempéries et bien la nettoyer après usage à l’aide d’un racloir en bois.

La ligne

C’est tout simplement un cordeau souple enduit de couleur. On peut l’acheter tout prêt dans le commerce ou le fabriquer soi-même en utilisant un tuyau de caoutchouc rempli de poudre et bouché à chacune de ses extrémités. Le cordeau se charge de couleur en traversant le tuyau. On tend la « ligne » solidement entre deux points à relier, on pince légèrement le cordeau. En le relâchant, il vient frapper le mur et marque de couleur la ligne à obtenir.

Outils pour le mortier

Le mortier se prépare sur une aire aussi propre et plane que possible. On se sert des outils suivants :

La pelle

Elle sert à mélanger les granulats et le liant, à confectionner ou gâcher le mortier et le béton. Sa « lame », généralement carrée ou légèrement trapézoïdale possède un col de cygne dans lequel le manche est introduit de force.

La pelle de terrassier est ronde pour mieux pénétrer dans les déblais.

Pour une construction, il est nécessaire d’acquérir les deux formes de pelles.

La brouette

La brouette en bois ou métallique sera de préférence à bandage d’acier ou à pneumatique. Elle sert à transporter les matériaux et aussi à mesurer les composants pour la préparation de grandes quantités de mortier ou de béton. Sa capacité varie de 40 à 60 litres.

L’auge

L'auge

L’auge

Appelée aussi « gamate » dans certaines régions, l’auge est un petit baquet de tôle galvanisée, de bois ou de plastique dans lequel le maçon malaxe son mortier. Les côtés de l’auge sont généralement trapézoïdaux, ce qui donne au récipient une forme de tronc de pyramide.

Le croc à béton

C’est une sorte de griffe à l’extrémité d’un long manche. Il sert à malaxer le béton et n’est utilisé que lorsqu’on réalise des travaux importants.
Bien entendu, tous ces outils doivent être soigneusement graissés à l’huile de vidange après chaque usage.

 

Outils pour construire

Le mortier préparé, les matériaux approchés à pied d’oeuvre, le maçon entreprend la construction proprement dite. Il se sert alors des outils suivants :

La truelle à bâtir

Elle est en acier. La lame, de forme trapézoïdale soudée au col de cygne, se prolonge par la soie qui s’introduit dans le manche, celui-ci est serti par deux viroles.

Les outils à enduire

Les truelles et la taloche

Les truelles et la taloche

Ils comprennent surtout les deux truelles à enduire. L’une arrondie sert à projeter le mortier : elle s’appelle pour cela truelle à jeter, l’autre qui sert à aviver et à couper le mortier frais a des bords biseautés tranchants et est désignée comme « truelle triangulaire ».

Ces deux truelles ne sont pas indispensables au bricoleur qui pourra parfaitement se contenter d’une bonne truelle à bâtir.

Pour le crépissage, il lui faudra néanmoins une taloche qui est une sorte de bouclier en bois maintenu par des traverses sur lesquelles est fixée une poignée. La taloche est tenue sur l’avant-bras gauche et sert à deux fins :

  • porter le mortier à bonne hauteur pour projeter
  • dresser l’enduit par de larges mouvements frottés

Le marteau

Il est différent du marteau dit de menuisier car il est plus lourd et possède une panne en pied de biche pour l’arrachage des pointes.

Le martelet

C’est une petite pioche terminée en panne tranchante. Il sert à nettoyer, à piqueter le béton, couper les briques, les parpaings, déclouer les planches, etc.

La masse

La masse que chacun connaît et qui sert surtout à démolir.

Le têtu

C’est un gros marteau terminé par une pointe ou une panne. Il sert à tailler la pierre dure ou tendre. Il possède généralement un long manche qui doit être tenu à deux mains. Pour l’opération de taille des pierres, on doit porter des lunettes  grillagés pour se protéger des éclats.

Les burins

Ils sont de formes diverses et servent soit à faire des percements soit à couper des briques ou à tailler des moellons.
On citera encore les taloches, les boucliers, les bouchardes et les fers à bordurer.
Dans l’ordre d’urgence, un bon bricoleur doit se procurer :

    • un mètre, une équerre, un niveau et un fil à plomb
    • une truelle, une pelle, un marteau.

Les autres outils se révéleront indispensables pour les travaux délicats et minutieux.

3 commentaires

  1. Samira Mna

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